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{ Méditation du 28 avril } Sera remplacé par le titre de la campagne
28 avrilComment aimons-nous nos voisins?
Il n’est pas facile de tendre l’autre joue lorsque quelqu’un te frappe, en parole ou en acte. La réaction immédiate est de frapper en retour, mais c’est là qu’on doit surveiller ses réactions avec le plus grand soin et mettre en pratique le contrôle de soi et l’oubli total de soi. Les âmes qui n’ont pas appris l’autodiscipline rendront coup pour coup et se sentiront justifiées à le faire.
Et puis elles se demanderont pourquoi il y a tant de chaos et de confusion dans le monde. Elles sont tellement aveugles qu’il leur est impossible de voir que tant qu’elles n’ont pas appris à changer entièrement leur façon de voir et commencé à aimer leur voisin comme elles-mêmes, elles ne peuvent pas espérer changer ce qui se passe dans le monde. Plus il y a d’amour et de bonne volonté, plus les changements viendront vite. Mais tout commence en toi. Donc plus vite tu en prends conscience, plus vite se feront les changements tout autour de toi, et ainsi dans le monde. Pourquoi ne pas commencer à faire quelque chose dans ce sens dès maintenant?
(La petite voix. Méditations quotidiennes)
159:5.9 Jésus n’hésitait pas à adopter la meilleure moitié d’un passage des Écritures tout en rejetant la partie accessoire. Sa grande exhortation : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » il la prit dans le passage suivant : « Tu n’exerceras pas de vengeance contre les enfants de ton peuple, mais tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Jésus s’appropria la partie positive de ce verset et en rejeta la partie négative. Il s’opposa même à la non-résistance négative ou purement passive. Il dit : « Si un ennemi te frappe sur une joue, ne reste pas là muet et passif, mais prends une attitude positive et tends-lui l’autre ; autrement dit, fais activement de ton mieux pour détourner des mauvais sentiers ton frère égaré et pour le ramener dans la bonne voie d’une vie droite. » Jésus demandait à ses disciples de réagir positivement et dynamiquement dans toutes les circonstances de la vie. Le fait de tendre l’autre joue, ou tout autre acte typiquement semblable, exige de l’initiative et nécessite une expression vigoureuse, active et courageuse de la personnalité du croyant.
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