23 septembre
Avons-nous confiance en Dieu?
Avons-nous la foi vivante?
Tu ne peux pas faire une partie de tennis en restant simplement debout avec une raquette et une balle entre les mains. Tu dois lever la raquette et frapper la balle pour l’envoyer par-dessus le filet. Tu dois agir. Il en est de même avec la foi. Tu dois faire quelque chose pour te prouver à toi-même que ça marche quand tu vis par elle. Plus tu l’essaies et vois que ça marche, plus tu deviens confiant, jusqu’à ce que tu sois prêt à faire n’importe quel pas dans la foi, sans hésitation, parce que tu sais que nous le faisons ensemble. Tout est possible quand tu es prêt à faire cela.
Tu dois avoir foi en ta capacité à nager avant de sauter dans l’eau profonde en toute confiance; autrement tu te noieras. Tu dois croire à la possibilité de vivre par la foi avant de pouvoir le faire. La foi engendre la foi. Comment peux-tu dire si tu peux Me faire confiance ou non, si tu n’essaies pas pour voir s’il en est ainsi?
(La petite voix. Méditations quotidiennes)
CROYANCES vs FOI
101:8.1 La croyance a atteint le niveau de la foi quand elle motive la vie et façonne la manière de vivre.
101:8.2 La croyance limite et enchaine toujours ; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit. Mais la foi religieuse vivante représente plus qu’une association de nobles croyances, plus qu’un système exalté de philosophie ; elle est une expérience vivante s’intéressant aux significations spirituelles, aux idéaux divins et aux valeurs suprêmes ; elle connait Dieu et sert les hommes.
DÉCISIONS-ACTIONS
112:2.20 […] L’individualité ayant valeur de survie, l’individualité qui peut transcender l’expérience de la mort, ne se constitue qu’en établissant un transfert potentiel du siège de l’identité de la personnalité évoluante, depuis le véhicule de la vie transitoire – le corps matériel – jusqu’à l’âme morontielle de nature plus durable et immortelle, et ensuite au-delà, sur les niveaux où l’âme s’imprègne de réalité spirituelle et atteint finalement le statut de réalité d’esprit. Ce transfert effectif d’une association matérielle à une identification morontielle s’effectue par la sincérité, la persistance et la fermeté des décisions de la créature humaine dans sa recherche de Dieu.
112:5.5 C’est ce pouvoir de choix lui-même, cette marque distinctive universelle des créatures douées de libre arbitre, qui constitue la plus grande chance de l’homme et sa suprême responsabilité cosmique. La destinée éternelle du futur finalitaire dépend de l’intégrité de la volition humaine. Pour acquérir la personnalité éternelle, le divin Ajusteur dépend de la sincérité du libre arbitre du mortel. Pour réaliser un nouveau fils ascendant, le Père Universel dépend de la fidélité du choix du mortel. Pour rendre actuelle l’évolution expérientielle, l’Être Suprême dépend de la fermeté et de la sagesse des décisions-actions humaines.
110:6.17 La motivation de la foi transforme en expérience la pleine réalisation de la filiation de l’homme avec Dieu, mais l’action, l’exécution des décisions, est essentielle pour atteindre, par évolution, la conscience de parenté progressive avec l’actualisation cosmique de l’Être Suprême. La foi transmue les potentiels en actuels dans le monde spirituel, mais les potentiels ne deviennent des actuels, dans les domaines finis du Suprême, que par la réalisation de l’expérience du choix et grâce à elle. Choisir de faire la volonté de Dieu réunit, dans un acte de personnalité, la foi spirituelle et les décisions matérielles, et fournit ainsi un point d’appui divin et spirituel permettant au levier humain et matériel de la soif de Dieu d’agir plus efficacement.