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{ Méditation du 2 novembre } Sera remplacé par le titre de la campagne
2 Novembre
Comment est notre vie spirituelle? Comment la gardons-nous bien vivante?
Quand on commence à t’enseigner à faire quelque chose, que ce soit conduire une voiture, apprendre à nager ou à jouer d’un instrument de musique, tu es très attentif à chaque mouvement, chaque action que tu fais. Tu les corriges et continues à essayer jusqu’à ce que tu l’aies maitrisé, quel qu’il soit.
Puis tu te rends compte que tu n’as plus à penser à chaque mouvement; tu le fais automatiquement; tu te laisses porter et y prends plaisir parce que ce n’est plus un effort. Il en est de même avec cette vie spirituelle. Lorsqu’elle commence à faire partie de toi, tu n’as pas besoin que l’on te le rappelle pour que tu Me connaisses consciemment, moi et ma divine présence, parce que tu en es conscient. Tu n’as plus à t’harmoniser avec moi car tu es accordé. C’est tout aussi naturel pour toi que de respirer. Dans cet état tu sais que je suis en toi, que tu es en moi, et que nous sommes un.
(La petite voix. Méditations quotidiennes)
160:3.1 L’effort pour atteindre la maturité nécessite du travail, et le travail exige de l’énergie. D’où vient le pouvoir permettant d’accomplir tout ceci? […] Observez votre Maitre. À cette heure même, il est dans les collines, récupérant de la puissance pendant qu’ici nous dépensons de l’énergie. Le secret de tout ce problème git dans la communion spirituelle, dans l’adoration. Du point de vue humain, il s’agit de conjuguer la méditation et la détente. La méditation établit le contact du mental avec l’esprit ; la détente détermine la capacité de la réceptivité spirituelle. Cette substitution de la force à la faiblesse, du courage à la peur, de la volonté de Dieu au mental du moi, constitue l’adoration. Du moins, telle est la façon dont le philosophe la considère.
160:3.2 Quand ces expériences sont fréquemment répétées, elles se cristallisent en habitudes, des habitudes d’adoration qui donnent de la force ; ces habitudes se traduisent, en fin de compte, par la formation d’un caractère spirituel, et, finalement, ce caractère est reconnu par vos semblables comme une personnalité mure. Au début, ces pratiques sont difficiles et prennent beaucoup de temps, mais, quand elles deviennent habituelles, elles procurent immédiatement du repos et une économie de temps. Plus la société deviendra complexe et plus les attraits de la civilisation se multiplieront, plus la nécessité deviendra urgente pour les personnes connaissant Dieu de contracter ces habitudes protectrices destinées à conserver et à accroitre leurs énergies spirituelles.
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