12 août
Sommes-nous simples en Esprit?
Sommes-nous patients avec nous-mêmes et avec les autres en gardant en tête le plan de Dieu?
Tu ne peux faire tout ce que tu devrais quand tu es tendu. Prends du temps pour être seul, et fais quelque chose de simple, quelque chose que tu prends plaisir à faire; mais que ce soit une chose que tu choisis toi-même et non pas suggéré par quelqu’un d’autre. Tout en le faisant, tu verras que tu peux regarder toute chose à partir d’un niveau de conscience différent. Le poids sera enlevé, et tu verras que tu pourras accomplir bien plus.
Aussi n’essaie jamais de regarder trop loin devant toi; cette attitude peut causer grande tension et grande détresse. Tu ne peux faire qu’un pas à la fois, alors fais-le, et le suivant suivra juste au bon moment. Laisse la vie se déployer, et n’essaie pas de la manipuler. Ne sois pas agacé ou impatient lorsque les choses ne marchent pas exactement comme tu l’avais escompté. Cherche et vois plutôt le dessein et le plan qui sous-tendent tout ce qui a lieu, et rends-toi compte que tout est pour le mieux.
(La petite voix. Méditations quotidiennes)
143:7.3 L’adoration – la contemplation du spirituel – doit alterner avec le service, le contact avec la réalité matérielle. Le travail devrait alterner avec les divertissements ; la religion devrait avoir l’humour pour contrepoids. La philosophie profonde devrait être allégée par la poésie rythmique. Le surmenage de la vie – la tension de la personnalité dans le temps – devrait être allégé par le repos que procure l’adoration. Le sentiment d’insécurité né de la peur de l’isolement de la personnalité dans l’univers devrait avoir pour antidote la contemplation du Père par la foi et la tentative de réalisation du Suprême.
143:3.6 Le troisième jour, lorsqu’ils se remirent en route pour descendre la montagne et revenir à leur camp, un grand changement s’était produit en eux. Ils avaient fait l’importante découverte que bien des perplexités humaines n’ont pas d’existence réelle, que beaucoup de difficultés pressantes sont les créations d’une peur exagérée et le résultat d’une appréhension accrue. Ils avaient appris que la meilleure manière de traiter tous les ennuis de ce genre consistait à les négliger. En s’en allant, ils avaient laissé ces problèmes se résoudre d’eux-mêmes.
48:7.21 Il faut abandonner l’anxiété. Les déceptions les plus difficiles à supporter sont celles qui n’arrivent jamais.